MOBILITÉ • Pro Vélo, l’association de défense des intérêts des cyclistes, organisait ce mardi 26 avril, de 16h à 18h, une action de sensibilisation conjointement avec la police routière. L’objectif: expliquer quels comportements adopter pour minimiser les risques d’accident dans les giratoires. D’autant que les récentes statistiques policières sont préoccupantes. Elles montrent en effet une forte hausse des accidents avec blessés graves chez les cyclistes en 2021 par rapport à l’année précédente. Et ce, qu’il s’agisse de vélos classiques (+23%) ou électriques (+ 50%). Olivier Gurtner, président de Pro Vélo Genève, revient sur l’opération de mardi.
– Vous rappelez qu’un accident sur cinq dans les giratoires implique un cycliste. A quoi cela est-il dû selon vous? Ces chiffres montrent avant tout que les automobilistes et les cyclistes ignorent trop souvent quels sont les bons comportements à adopter. Dans le même temps et parce que les cyclistes ne sont responsables que d’un accident sur quatre dans les ronds-points, cette action est également destinée à informer les automobilistes.
– En quoi consiste l’action du mardi 26 avril, que vous allez d’ailleurs répéter le 6 septembre? Nous avons privilégié un giratoire large, entre la rue François-Dussaud et la rue Hans-Wilsdorf. Un marquage rouge apposé sur la chaussée permet de rappeler la meilleure trajectoire à prendre sur son vélo. Mais aussi que c’est un droit pour les petites reines.
– Comment aborder un giratoire? Le cycliste ne doit pas se déporter sur la droite, comme il le fait ailleurs sur la route. Sur les ronds-points, les vélos ont la priorité, ils doivent circuler au milieu de l’intersection. C’est notamment plus simple pour bifurquer à gauche et cela limite les risques, en contraignant les automobilistes à ralentir.